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PRENEZ-PART

Proverbe togolais du peuple Ewé
« Amekpela medoa kpo o….. Il ne faut pas attendre trop des autres parce que l’assistance d’autrui a toujours une limite. En d’autres termes, chacun doit apprendre  à porter son fardeau.

MERCI D’AVOIR VISITÉ CETTE PAGE

TABLE DE MATIERES

  1. Introduction – Boulevard à deux voies
  2. Pas de donation pour la forme
  3. Des Mini-projets en augmentation progressif
  4. Mini-Projet  Accélérateur ( Cela exprime mieux l’idée)
  5. Mini Projets du Programme 1 : Agriculture
  6. Mini Projets du Programme 2 : Social / Développement communautaire
  7. Mini Projets du Programme 3 : Environnement - sensibilisation – préservation - réhabilitation
  8. Mini Projets du Programme 4 : Agro-industrie

 
 

RICHESSE LOCALE : l’un des deux meilleurs marchés du Canton. Cependant, la plupart des revendeuses sont des «Petites revendeuses » qui ne sont organisées en aucune manière et qui éprouve des difficultés à joindre les deux bouts.

 

RICHESSE LOCALE : La maison du Responsable relativement riche, du petit village d’Avégamé, à côté de la plantation pilote de GuKam. Monsieur et Madame Skpane indiquent la direction de leurs champs de maïs. La moto garée sur la cour  est le taxi-moto qui génère des revenus importants  à la famille

Introduction – Boulevard à deux voies

Bienvenue sur cette page ! Le seul fait que vous portiez d’intérêt à nos plans  et activités nous encourage beaucoup. Nous avons besoin de l’aide : « votre » aide. Cela ne fait aucun doute. Nous avons désespérément besoin d’argent sous forme de prêt, de dons et d’investissements. Nous avons également besoins de votre opinion, de votre réaction. En plus, nous avons besoin d’une nouvelle expertise dans tous les domaines qui sont présentés sur ce site web. Mais, par-dessus tout, nous espérons que beaucoup d’entre vous ferez un pas de plus en vous impliquant d’une manière ou d’une autre. A cet effet, nous préférons vous y inviter comme associé ou participant ! C’est la manière la plus enrichissante de créer une nouvelle relation, parce que nous voulons que nos associés et partenaires aussi jouissent de nos efforts et succès—ensemble avec nous. Et, plus encore : GuKam, les femmes et hommes de nos communautés veulent vous offrir quelque chose de tangible en retour. Notre rêve, c’est de vous offrir notre hospitalité en construisant une maison d’accueil pour vous, dès que possible, dans une tradition propre à nous, un style africain, mais doté de facilités modernes. Vous pourrez alors y séjourner confortablement, dans un environnement splendide, entourés d’un peuple accueillant avec une culture unique. A Tomoka, Nous pensons que c’est une manière de tisser une nouvelle relation du « donner et du recevoir » entre nous. En visant cet objectif, nous souhaitons recevoir vos suggestions pour tisser une telle relation. Contactez-nous  et vous découvrirez que nous avons ouvert un Boulevard à deux voies : une relation du « donner et du recevoir ».

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Pas de donation pour la forme

Le Comité de pilotage de Tomoka (CVD-P) et les chefs de la communauté de Dawlotu Tutu ont décidé de présenter un nombre limité de catégories d’aide nécessaires. Nous nous abstenons, de façon explicite, de demander des dons, juste pour la forme, parce que nous ne sommes pas dans une situation vraiment alarmante. Nous nous débrouillons pour survivre. Comme vous le savez, faire de l’aumône aux pauvres blesse souvent la fierté du bénéficiaire et constitue un mauvais départ pour évoluer dans la vie. Il existe bien de  meilleures manières pour tisser une relation d’appui.

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Des Mini-projets en augmentation progressif

Tomoka a organisé ses interventions dans le contexte de 4 programmes inter-liés sur le plan agriculture, développement communautaire, sensibilisation à l’environnement, et petite agro-industrie basée sur la production agricole dans le Canton. Pendant que nous avançons en développant nos idées en projets d’action concrets, nous présenterons plusieurs d’entre eux sur ce site web. Nous commençons avec des mini projets qui nous aideront d’abord à décoller, au même moment que nous élaborerons nos plans de promotion et notre campagne de mobilisation de fonds. Le petit lot de  projets présentés ci-dessous contribuera considérablement à sensibiliser la population sur le fait que  « changer pour le mieux est possible, et c’est  à leur portée » !

 
 

LES FEMMES ORGANISEES comme celle-ci dans la Zone de notre Projet, travaillent sur des fermes d’autres personnes pour de l’argent. Elles peuvent servir d’exemple pour d’autres activités et célébrer leur unité comme ce groupement à Avégamé.

 

LES FEMMES ORGANISEES se sont assurées qu’elles pouvaient commencer cette clinique/pharmacie d’accouchement à Kpékpéta. Cette chambre accueille environ cinq (5) naissances par semaine. Les femmes en travail sont assistées par une accoucheuse traditionnelle. Toute la provision de produits pharmaceutique pour la localité de Kpékpéta (9000 personnes) est exposée sur la table qui se fait voir ici.

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Mini-Projet Accélérateur

Motivation
Tout d’abord, à Tomoka, nous sommes à la recherche d’un assistant social / animateur communautaire  qui mobilisera la population de notre milieu rural sur plusieurs sujets y afférents. Il ou elle devrait être capable et avoir la volonté d’assister notre Comité de pilotage du Projet (CVD-P), nos groupements de femmes, nos écoles rurales, et autres encore, à pouvoir faire des propositions de Plans visant des améliorations durables. Nous avons besoin d’une personne expérimentée parlant le Français, l’Ewé et le Kabyè, qui met nos communautés en liaison avec les initiatives et programmes de développement existants, et qui les appuie aussi dans la mise en œuvre de leurs plans. Cet appui de mise en œuvre doit commencer avec les projets communautaires mentionnés ci-dessous dans le Programme 2
Le Bureau Temporaire du Projet Tomoka est dirigé et financé par le personnel de GuKam. Mais les plans d’organisation de Tomoka comportent explicitement un poste d’Assistant social pour lequel aucun fonds n’est disponible pour l’instant. GuKam et le Bureau Exécutif du Comité de pilotage  de Tomoka (CVD-P) vont recruter et employer cet Assistant social. La Réunion bihebdomadaire de Planification du Projet entre GuKam et le CVD-P définira les tâches que le président du CVD-P essayera de superviser au quotidien.
Investissements L’investissement initial en temps unique  pour démarrer ce projet s’élève à 945.000 FCFA, soit € 1.441 Euros ou $ 1. 746 
Budget Opérationnel Annuel
Le budget annuel dont nous avons besoin pour un Assistant social compétent est de 2.535.000 FCFA, soit € 3.859 euros ou  US $ 4.683 par an.
Notre proposition de financement
La communauté de Dawlotu Tutu et GuKam cherchent un donateur disposé à financer cet élément essentiel de notre projet de développement rural durable, de préférence, sous forme de don. Un prêt sera aussi accepté. GuKam et la communauté sont prêts à assurer une sorte de sécurité financière, par exemple en forme d’une hypothèque sur une propriété dans le Canton.
Pour plus d’information, contactez-nous

   
 

Les femmes emmènent souvent leurs enfants dans les champs de leurs maris.
Le Programme d’Insertion de Tomoka permettra aux femmes de travailler sur des terres sur lesquels elles ont un titre légal.

 

Porcherie appartenant à Mr. N’tsakpe Kofi, l’un des membres du Comité de Pilotage de Tomoka, chargé du Programme Agricole. Les porcs vont et viennent à l’intérieur et sont nourris par des  produits de ferme.

 

Tomoka fournira des groupes électrogènes qui fonctionnent à l’huile de Jatropha localement produite, qui va fournir de la bioénergie pour alimenter les moulins de maïs des femmes, ceci dans le cadre du programme d’autonomisation des femmes.

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MINI PROJETS DU PROGRAMME 1 – AGRICULTURE

MINI PROJET 1.1 : Coopération avec des experts actifs dans le domaine du ‘Système Jatropha en Afrique’

Motivation
La communauté et GuKam pourraient apprendre énormément des expériences acquises dans des pays tels que le Mali, la Tanzanie, le Sénégal, le Ghana et le Mozambique. Par exemple, à partir des rapports sur les progrès réalisés dans des projets au Mozambique (rapports publiés par la Fondation FACT aux Pays-Bas), GuKam a constaté que l’approche de développement communautaire que Tomoka a adoptée  est expérimentée aussi ailleurs. Etablir des liens de coopération et obtenir l’expertise et conseil de la Fondation FACT nous aideront aussi pour le financement de plusieurs éléments des projets propres à nous.

Description
Le Bureau Temporaire du Projet Tomoka est capable de mieux fonctionner et plus efficacement lorsqu’il sera équipé d’au moins, un ordinateur (d’occasion),  d’une mémoire externe, d’une imprimante et d’une connexion à l’internet. Cet équipement nous permettrait d’échanger des informations nécessaires et d’améliorer notre système de documentation.

Investissements
Le matériel cité et les frais de souscription à un abonnement d’un montant de 380.000 FCFA, aboutissent à  une somme d’environ 2.000.000 FCFA, soit 3.049 euros ou US $ 3.695

Annual Operational Budget
Le frais de connexion à l’internet de 35.000 FCFA par mois, les impressions de documents nécessaires, amortissement, réparation et maintenance exigent un budget annuel d’environ 900.000 FCFA, soit  € 1.372 euro ou US $ 1.663

Notre proposition de financement
La communauté de Dawlotu Tutu et GuKam cherchent un donateur disposé à financer cet élément essentiel pour notre projet de développement rural durable, de préférence sous forme de don. Un prêt sera aussi accepté. GuKam et la Communauté sont disposées à assurer une forme de sécurité financière, par exemple, en forme d’hypothèque sur une propriété dans le canton.

Pour plus d’information, contactez-nous

 
 

Vie rurale : Le Directeur de GuKam Amégadzé (avec la corbeille) prépare la voie pour « Organiser les Paysans en Groupement » afin de pouvoir négocier en groupe avec les acheteurs importants venant de Lomé, la capitale. La valeur  de toute la production ici  est  moins de 150.000 FCFA, soit 229 euros ou 277 dollars US sans négoce.

 

Vie rurale : Des enfants sur la piste principale à proximité du site du Projet Tomoka. Une promenade à taxi-moto montrée à distance est le moyen de transport nécessaire pour atteindre Tutu, le chef-lieu du Canton.

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MINI PROJETS DU PROGRAMME 2 – SOCIAL / DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE

Le Comité de pilotage de Tomoka (CVD-P) et le Chef de notre Zone, Togbui Dzéto, ont recueilli les idées de développement des groupements de femmes, paysans, enseignants, jeunes leaders et commerçantes. La liste issue de plusieurs réunions est longue. Avec l’appui administratif de GuKam, les projets ont été classés selon l’urgence. Cependant, à cette  phase de démarrage du projet Tomoka, le CVD-P a décidé de mettre premièrement l’accent sur les idées qui incitent la population à se retrouver davantage à Kpékpéta, le village le plus important de la zone. Ceci permettra au projet de communiquer plus intensément et plus efficacement avec les familles paysannes qui sont géographiquement répandues à travers toute la zone. Les activités communautaires sont même plus importantes lorsque l’on se met à l’idée que la population est composée de différents groupes ethniques, chacun avec sa propre langue.

MINI PROJET 2.1: Terrain de football

Motivation
La communauté de Kpékpéta (environ 9000 habitants) n’a pas de lieu de loisirs où les gens peuvent se retrouver. Un terrain de football est une manière excellente de les rassembler pour s’échanger des idées. Les élèves et autres villageois vont sûrement s’y rencontrer pour jouer, suivre et supporter le football. Le football est très populaire au Togo et c’est une activité qui crée l’unité à travers les âges, genres et les différences ethniques. Un tel terrain de football créera une importante tribune de relations entre les membres de la communauté. Son impact s’étendra à tout le Canton et même au-delà. C’est exactement la raison pour laquelle le projet Tomoka sponsorisera le premier club de Kpékpéta ! L’Assistant social/communautaire proposé pour le projet de base devra organiser ce petit projet motivant et inciter nos femmes à vendre des amuse-gueules et boissons au public. En plus, les matchs de football sont des occasions idéales pour des démonstrations et explications sur des sujets comme les systèmes de planter la semence du Jatropha, la production de l’huile Jatropha à l’aide des machines de Presses manuelles et mobiles, cuisiner plus hygiéniquement et plus sains   à  l’aide de l’huile Jatropha à coût abordable,  l’hygiénique corporelle, l’utilisation de latrines,  la santé préventive  etc.

Description
Le terrain sera à côté de la cour de l’école de Kpékpéta. Il sera mis à la disposition de la communauté et de l’école. L’école sera chargée d’entretenir le terrain. La communauté sera capable d’accueillir les équipes d’autres villages du Canton et dans le futur, des autres milieux de la Région. Le Comité Villageois de Développement de Kpékpéta (chaque village en a un) sera chargé de veiller à l’entretien du terrain. Le formateur/arbitre et l’Assistant communautaire proposé par le Projet Accélérateur seront chargés de l’entretien des maillots, chaussures et le matériel. Tomoka sera le premier et principal sponsor de l’équipe de Kpékpéta. Ceci se traduira dans le financement des buts, filets, sifflets, drapeaux pour les arbitres, ballons et chaussures de football, tricots et culottes pour les joueurs, entraîneurs et arbitres. Il y aura aussi un panneau d’affichage portant le nom du club et Tomoka comme son sponsor. Toutes les grandes manifestations footballistiques seront utilisées pour des démonstrations et explications sur le projet pour ‘ l’Aliments & Bioénergie’ qui rend tout ceci possible.

Investissement
Le matériel cité coûtera 1.500.000 FCFA, soit € 2.283 euros ou US $  2.771
Budget annuel opérationnel
175.000 FCFA, soit 266 Euros ou US $ 323 pour la craie, l’entretien des buts et ballons et le fonds de remplacement de chaussures et habits.

Nos propositions de financement
Le chef et les notables de Kpékpéta ont donné  gratuitement un terrain. Les élèves, enseignants et parents vont niveler le terrain, construire les buts et peut-être aussi des ‘tribunes’ pour abriter des visiteurs importants. Les investissements en cash comportent une petite somme pour l’ouverture officielle du jeu. Tomoka sera le premier sponsor du club local et payera les dépenses. Tomoka payera aussi le budget annuel opérationnel pendant trois ans. Après cette période, le club de football devra avoir trouvé plus de sponsors et de revenus des frais d’entrée modeste et une contribution du fonds de développement communautaire de Kpékpéta que Tomoka va créer. Ce fonds bénéficiera d’un revenu de location de terrain payé par les agriculteurs qui participent au Programme de production ‘Jatropha et aliments de base’

Pour plus d’information : contactez-nous  

MINI PROJET 2.2 : Eau potable dans un hameau ou village

Motivation
Comme le dit le dicton « l’eau, c’est la vie ». A défaut d’une eau propre facilement accessible, la population se contente des sources d’eau malsaines telles que les ruisseaux et bassins saisonniers où l’eau stagne après les pluies. Cette eau est toujours turbide, causant des crises de diarrhée fréquentes, spécialement chez les enfants de moins de cinq ans, mettant leur vie en danger. Sans l’eau, c’est impossible de maintenir les conditions hygiéniques.
Le seul point d’approvisionnement en eau dans la zone du projet est à plus de deux kilomètres du site du projet, le village d’Avégamé, mais plusieurs personnes doivent parcourir plus de quatre kilomètres. Ce qui est encore plus difficile, c’est le fait que les prix sont trop élevés pour les gens.
« L’accès à l’eau propre réduit les maladies, économise le temps et de l’argent et permet une plus grande productivité personnelle. Ce qui veut aussi dire que même en saison sèche, des familles peuvent faire des jardins de légume ». Ceci leur permet d’avoir une alimentation équilibrée chaque jour. Plus tard, Tomoka organisera une éducation en nutrition pour sensibiliser la population sur l’importance d’une alimentation équilibrée.
Le premier village à recevoir un puits ou un forage d’eau sera un modèle pour les autres villages. Tomoka propose de commencer à Avégamé, à côté d’une école rurale en plein air qui a été créée par des producteurs de cultures vivrières qui financent aussi son fonctionnement.
Tomoka sait que l’approvisionnement en eau potable n’est qu’un seul élément des mesures préventives qui ont été prises. Elle doit être accompagnée de programmes de vaccination des enfants, de latrines pour tout le monde et d’une éducation en hygiène. Un tel programme détaillé sera élaboré dès que le projet sera financé à des niveaux qui rendent ceci possible.

Description
L’emplacement du puits ou forage dépendra de la présence de réservoirs souterrains. La présence de rochers et autres couches dures du sol déterminera si un puits ou forage doit être installé. Le puits sera facilement accessible à toutes les familles qui vivent à proximité. Tomoka le gèrera au nom de la communauté qui (dans le respect des lois coutumières du pays) devra rester propriétaire du terrain et de tout ce qui y est produit ou situé. Une famille sera chargée d’entretenir le point d’eau contre une modique somme. L’Agent communautaire proposé mobilisera les gens et organisera les responsabilités de maintenance et de propreté, et les frais à payer par les utilisateurs. Les manifestations footballistiques (décrites dans le projet 2.1) seront utilisées pour entretenir et sensibiliser la population sur l’hygiène et la santé.
Au cas où un forage sera construit, il sera entretenu au moins deux fois par an pour s’assurer que les appareils ne sont pas rouillés afin de les garder en bon état pour beaucoup d’années à venir.
Un membre du Comité de pilotage  (CVD-P) de Tomoka sera responsable de ce projet. En particulier, l’un des deux personnes chargées du « portefeuille de développement communautaire ». Le Bureau Temporaire du Projet Tomoka supervisera le travail et les comptes.

   
 

L’EAU POLLUEE est utilisée pour diluer la boisson locale qui est entrain d’être servie ici à Avégamé. L’eau brunâtre doit être puisée dans un étang situé à près de 2 km de la maison.

 

L’EAU  POLLUEE : Les femmes qui n’ont pas assez d’enfants,  puisent l’eau elles-mêmes. Ici venant d’une flaque pleine de moustiques, à environ 1,5 km de sa maison à Avégamé.

 

L’EAU POTABLE : Le premier forage a été réalisé par GuKam pour montrer à la population que les choses peuvent être différentes, propres, et dans leur propre voisinage.

Investissements
Un puits coûte 500.000 FCFA, soit €762 Euros ou US $ 924
L’alternatif  sera un forage. Il coutera  F CFA 2.000.000 soit  € 3.049 Euros ou 3.695 dollars US

Budget Annuel Opérationnel 
50.000 FCFA, soit 76 Euros ou US $ 92,  y compris l’entretien et frais de maintenance.

Notre proposition de financement
Tomoka aimerait recevoir un financement en temps unique pour le coût de la mise en place d’une source d’eau potable et un budget opérationnel pour les deux premières années pendant que le village se prépare pour la gestion future du point d’eau. Un prêt à faible taux d’intérêt est aussi négociable. Ceci dépend de la disponibilité de micro-crédits pour nos agriculteurs désireux de participer au programme <Démarrer tôt avec la production d’aliments> qui  pourra commencer en août 2011.
Plusieurs femmes prendront part à ce programme d’eau potable. En d’autres termes : au lieu de perdre du temps en puisant l’eau, elles peuvent maintenant générer plus de revenus de leurs jardins potagers et de leurs champs et ainsi, elles seront capables de rembourser les prêts avec intérêt.

Pour plus d’information, contactez-nous

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xMINI PROJET 2.3:
Manuels scolaires et matériel d’enseignement pour les écoles les plus démunies d’Avégamé

Motivation
Afin que les enfants et leurs parents aient une bonne impression de l’école, les élèves doivent produire de bons résultats. Les parents, spécialement ceux qui sont illettrés doivent remarquer un changement ou une amélioration dans le vocabulaire ou les histoires racontées par leurs enfants à propos de leur travail à l’école. Ils doivent pouvoir reconnaître des nouveaux talents acquis par leurs enfants, à propos d’un jardin potager par exemple. Ceci ne sera possible que si l’école possède un minimum de manuels pédagogiques tels que le manuel scolaire et les livres de lectures. Plusieurs de nos familles de fermiers d’Avégamé qui ont compris cette importance, envoient leurs enfants à l’école de Kpékpéta à près de 4 à 6 Km, au lieu de les laisser étudier à Avégamé. Ils disent que cette école de Kpékpéta dispose de « livres et d’images  » pour enseigner leurs enfants. L’école d’Avégamé, au contraire, n’a pas ce matériel pédagogique digne de nom. En ce moment, il n’y a pas de livres, de manuel pédagogique qui vaille la peine d’en parler et aucun bâtiment autre qu’un ‘apatam’ couvert de paille……Mais l’importance de l’éducation est reconnue du seul fait qu’elle est dirigée par deux instituteurs volontaires très motivés, qui accueillent  40 à 60 enfants de très pauvres parents, qui les laissent y aller plutôt que de les faire travailler dans leurs petits champs. Ce taux de fréquentation est estimé à environ 50% des enfants à âge d’aller à l’école.

Une école rurale comme celle-ci dans la zone de notre Projet a aussi besoin de matériel pédagogique localement produits qui fasse la promotion du Système Jatropha et du Projet Tomoka qui stimule l’économie locale. Le futur Assistant communautaire et les enseignants devront écrire des textes sur les aspects du Jatropha, biocarburants et les aspects de protection de l’environnement du Système  Jatropha.
Les enseignants auront en plus besoin de manuels pédagogiques tels que les instruments de mathématique, des schémas de démonstration, les Atlas, etc. Ainsi l’école deviendra très plaisante  parce qu’il y a toujours quelque chose de nouveau à voir, à toucher ou a discuter. Et dans le futur, il y aura quelque chose à manger du jardin scolaire !

   
 

L’EDUCATION : L’école débute chaque matin avec le balayage de la cour. Environ 50% des enfants en âge d’aller à l’école dans la zone du Projet vont bien sûr à l’école. La plupart d’entre eux fréquentent des écoles comme celles-ci à Avégamé. Elle a été construite par des parents.

 

L’ÉDUCATION : L’éducation est très bien appréciée. L’école d’Avégamé a été créée par des agriculteurs locaux qui payent aussi un petit salaire aux deux enseignants volontaires. Les enfants rentrent en  classes en chantant.

 

L’ÉDUCATION : L’enseignement dans l’école la mieux équipée du Canton. Le mobilier de cette école privée à Tutu est un don des enfants Allemands par le biais d’une initiative chrétienne.

Description :
Les livres d’école pour les élèves du primaire seront ceux recommandés par le Gouvernement. Les livres de lecture seront sélectionnés en fonction du vocabulaire - français - limité des enfants parlant normalement l’Ewé ou le Kabye. L’Assistant social  proposé initiera et coordonnera ce mini projet.
Le matériel pédagogique localement fabriqué concernant le Système Jatropha et les vrais Atlas, dictionnaires et autres outils pédagogiques seront gardés dans une armoire mobile et imperméable qui sera rangée dans la Plantation Pilote de GuKam pendant les nuits et week-ends, jusqu’à ce qu’on ne trouve un lieu sûr dans les locaux de l’école.
Le maître principal sera chargé de garder tous les livres dans de bonnes conditions. A l’arrivée, les livres auront une couverture plastique, pour être mieux protégé.
Un membre du Comité de pilotage (CVD-P) de Tomoka, avec le Portefeuille Education, supervisera ce Projet. Le Bureau Temporaire du Projet  géré par GuKam, apportera son appui de diverses manières.

Investissements :
Nous devons commencer avec modération. Après tout, littéralement il n’y a rien en ce moment. Tout don en espèce ou en nature sera accepté et sera utilisé efficacement.
Le coût de l’armoire mobile  pour le manuel pédagogique s’élève à 65.000 FCFA, soit € 99 euro ou US $ 120

Budget Annuel Opérationnel :
En tant que débutants, nous proposons de donner aux enseignants, un petit salaire mensuel de 20.000 FCFA, soit € 30 euros ou US $ 37 . Nous avons alors besoin de 480.000 FCFA par an, soit 732 euros ou US $ 887 . Ce revenu permettra aux deux enseignants de contribuer parfois aux activités sportives et autres de la communauté, dans le cadre des programmes de football  du Mini Projet 2.1

Notre proposition de financement
Le financement avec de petits ou grands dons sera apprécié. Le matériel scolaire et livres déjà utilisés tels que des livres de lecture sont très bienvenus. Les donateurs étrangers doivent prendre en charge les frais de transport au Port Autonome de Lomé et les frais de dédouanement. GuKam prendra en charge le transport à l’intérieur du pays et informera les donateurs du coût de dédouanement portuaire avant que les biens ne soient envoyés au Togo. Puisque nous utilisons le français comme langue officielle, tous les livres doivent être en français.

Pour plus de détails : Veuillez nous contacter .  

MINI PROJET 2.4 : De simples formations  pour les commerçantes : analyse de coût & profit

Motivation  
Les femmes du marché sont des petites revendeuses au marché du village qui s’anime une fois par semaine.
La plupart d’entre elles sont incapable d’analyser si elles font vraiment de réels profits sur les produits qu’elles vendent. Elles font très peu attention aux « Coûts invisibles » comme le temps investi dans un trajet ou voyage, dans les achats et ventes. En plus, elles ne font pas d’investissements substantiels avec les bénéfices réalisés. Ceci est principalement dû au fait qu’elles ignorent que l’argent qu’elles se font par semaine est le début d’un capital d’investissement. Elles le dépensent de manière ad hoc. La tendance générale est de commencer par faire des dépenses en pagnes et autres habits, dès que sa situation économique commence par s’améliorer. Elles manquent de perspicacité sur la structure des dépenses et ne font pas encore équipe pour acheter les produits en quantité plus grande et moins chers. Pourtant cette démarche leur économiserait beaucoup d’argent. Les petites revendeuses ne savent pas l’avantage à se mettre ensemble sur certaines questions pratiques.

Description
En l’absence de facilités d’accès au crédit à un taux d’intérêt normal, nos revendeuses ont besoin de cours pratiques en épargnes et investissements, et en comptabilité afin de pouvoir garder les traces des dépenses faites et leurs bénéfices nets. Elles seront ensuite capables de mieux épargner et planifier des investissements. L’Assistant social  proposé les organisera autour des sujets pratiques d’épargne tels que « l’achat en gros ». Il y aura quatre formations pour ces mêmes groupes de femmes afin d’assurer le suivi et l’adaptation. Ces formations doivent être courtes et très simples et devront aussi prendre des exemples de vraies situations de la vie pour une meilleure compréhension. Au début, des formateurs bénévoles ou des agents des programmes nationaux seront invités de Lomé la capitale par l’Assistant social. Ces formateurs venant de loin seront logés par la communauté. Plus tard, une femme ou enseignant local sera choisi pour suivre une formation afin de relayer ce travail dans tout le Canton. Les cours auront lieu dans la salle de Réunion du Chef de Kpékpéta. Le manuel de formation et de grandes quantités d’articles commercialisables (achetés avec un fonds commun) seront emmagasinés là aussi.
Tomoka propose de faire un essai avec un groupement de femmes dans deux localités. Il n’y aura pas plus de sept femmes par groupement. Les femmes du groupement qui font un travail saisonnier sur de plus larges fermes auront la priorité parce qu’elles sont déjà habituées à faire équipe et à créer un petit fonds d’épargne qui est utilisé pour des frais médicaux (prêts) des membres et pour une fête annuelle.

   
 

LES PETITES REVENDEUSES NON ORGANISEES comme ces dames dans la zone de notre projet forment la majeure partie de l’économie informelle du Togo. Leurs bénéfices sont minimes.

 

LES PETITES REVENDEUSES NON ORGANISEES : Elles ne connaissent pas les avantages à s’associer pour obtenir des prix plus intéressants et maitriser les rapports  de coûts et profits, pour savoir quoi réinvestir.

 

LES TISSEUSES DE NATTES NON ORGANISEES comme ces dames dans le chef-lieu de notre Canton, sont dans la même condition que les petites revendeuses : elles ne maitrisent pas les rapports de coûts et profits,  ou comment générer plus de revenus.

Investissements
Un magasin et tableau (noir) coûteront 150.000 FCFA, soit € 228 euros ou US $ 277 .
Tomoka devra accorder un autre prêt de 150.000 FCFA à la trésorière de chaque groupement afin qu’elle puisse acheter les choses en gros.
L’investissement total s’élève à 450.000 FCFA, soit € 686 ou US $ 831.

Budget Annuel Opérationnel
Le matériel bureautique, le transport des formateurs (4 voyages), l’hébergement et les primes ainsi que l’organisation s’élèvera à environ 300.000 FCFA, soit  € 457 euros ou US $ 554 .

Notre proposition de financement
Tomoka a besoin d’un don pour bien démarrer ce système de formation et pour des primes pendant les trois prochaines années. Le capital de travail de 150.000 FCFA injecté dans chaque groupe sera supervisé par le Bureau Temporaire du Projet de Tomoka jusqu’à ce qu’un petit système bancaire communautaire ne soit établi. Le capital lui-même doit être remboursé peu à peu sur une période de trois ans, en versements hebdomadaires comme cela se fait partout dans les institutions de Micro-finance togolaises. Le temps et la gestion du budget sont tels que la durée d’une semaine est le maximum qu’on puisse supporter. Cependant, Tomoka n’exige pas les mêmes taux d’intérêt exorbitants comme les autres, mais fixera 7% par an.
Le Comité Villageois de Développement (CVD) de Kpékpéta (à ne pas confondre avec le CVD-P de Tomoka) financera les formations de cette nature dès que le Projet Jatropha génèrera des revenus pour eux. Le CVD obtiendra une partie du fermage que les agriculteurs payeront pour l’utilisation du terrain sur lequel le Jatropha et Cultures vivrières seront plantés. Ce sera probablement le cas à partir de 2013. En attendant, nous allons devoir dépendre des dons.

Pour plus de détails : Veuillez nous contacter .

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MINI PROJETS DU PROGRAMME 3 : ENVIRONNEMENT

sensibilisation – préservation – réhabilitation

MINI PROJET 3.1 : Identifions et protégeons nos trésors naturels.

Motivation
Le Canton a perdu la plus grande partie de ses forêts denses durant les 15 dernières années. Même les arbres de grande valeur tels que le karité et l’acajou ont été transformés en charbon pour les villes du Togo. Les collectivités locales n’y profitent en aucune manière malgré le fait que la majeure partie des terres et leurs végétations soient de propriété commune.
Les producteurs de charbon vont d’un arbre à l’autre sans se rendre compte de la dévastation qu’ils causent derrière eux. Et il y a pire: les habitants de la région ne voient pas vraiment pourquoi ou comment ils doivent arrêter ce banditisme de grand chemin. La diversité ethnique des milieux isolés aggrave même cette situation parce que les Ewé sont souvent les vrais propriétaires terriens du milieu. En d’autres termes : les autres groupes ethniques  ne se sentent pas responsables des  actes causés.
L’installation incontrôlée des agriculteurs est un autre facteur destructeur de l’environnement. Les agriculteurs s’installant  pour un temps, pratiquant la culture sur brûlis, et laissant le terrain une fois qu’il est dégradé, pour aller encore  ailleurs.
Les investigations préliminaires menées par le personnel de GuKam ont montré qu’il existe encore beaucoup d’arbres de grande valeur. Ils doivent être protégés par tous les moyens. Pas seulement parce que beaucoup d’entre eux (comme le karité) peuvent fournir la matière première pour la production de beurre de karité par les groupements de femmes. Ailleurs,  (au Togo et au Ghana par exemple) c’est une activité lucrative qui peut aussi générer des revenus pour le Fonds Communautaire. Mais, il y a une raison encore plus importante de protéger le karité et de replanter d’autres arbres utiles : on peut combattre l’érosion et la dégradation du sol de cette manière. Et cela est important dans un canton où le sol et la végétation (qui absorbe le CO2) sont la base de l’économie locale.

Description
Le Comité de Pilotage du Projet de Tomoka (CVD-P) aimerait faire un inventaire des « Grands arbres très importants ». En faisant cela, ces arbres seront marqués de panneaux avertisseurs illustrés, informant la population multi-ethnique et illettrée que les  arbres en question appartiennent  à la collectivité et qu’il est interdit de les abattre pour des raisons commerciales. L’usage personnel du bois est permis aussi longtemps qu’il n’y aura pas de source d’énergie rurale alternative (comme l’huile du Jatropha) accessible.
Des topographes formés par des Experts, feront des cartes indiquant les arbres importants et autres végétaux. Au même moment, les jeunes informeront les agriculteurs et les producteurs de charbon sur les activités en cours et les raisons derrière. Le fait que les grands arbres (s’ils sont sur les propriétés en location ou squattées de la communauté) appartiennent à la communauté sera expliqué intensivement. La présence de la loi et ordre traditionnel (reconnus par l’Etat) doit être sentie partout dans le Canton.
Un programme communautaire de sensibilisation sur la sauvegarde de l’environnement doit commencer simultanément dans toutes les écoles du Canton, et sur les places publiques telles que les marchés. L’idée est que tous les membres de la communauté deviennent des chiens de gardes pour être sûr que les grands arbres/ et ceux de valeur  ne seront  plus jamais abattus, sauf par les producteurs de charbon qui obtiendront un permis délivré par les 9 chefs des villages du Canton.
Tant que Tomoka n’aura pas une Bureau du Projet entièrement financé, ce programme de sensibilisation communautaire ne pourra pas démarrer. Et ceci vaut aussi pour l’installation contrôlée et réglementée des agriculteurs élaborée par  le « Plan d’insertion » de Tomoka.

   
 

La déforestation prend des proportions effrayantes lorsque la préparation d’une portion de gari prend une si grande quantité de bois de chauffe.

 

La déforestation par les vendeurs de charbon de la capitale. La zone d’Avégamé est beaucoup en danger parce que c’est l’un des quelques milieux ayant accès au réseau de téléphonie.

 

La déforestation par des habitudes d’installation non réglementées. Les squatters entaillent et brûlent le sol, l’épuisent et s’en vont.

Cependant, la fonction d’ « Inspecteur d’Arbre » sera créée immédiatement pour vérifier la conformité avec la nouvelle règle du Canton. Afin de produire un impact, ce projet démarre avec quatre (4) employés en uniformes avec des vélo à leur disposition. Ils sont aussi chargés de contacter et d’inviter les producteurs locaux de charbon à Kpékpéta pour s’organiser. Ceci paraît comme un premier pas vers « une coupure de bois réglementée ». Ces producteurs de charbon doivent comprendre et accepter que certains arbres étiquetés ainsi ne seront plus jamais abattus et qu’en plantant des arbres qui grandissent vite, ils pourraient combler leur besoin dans l’avenir jusqu’à ce qu’il y ait suffisamment d’huile de Jatropha. C’est pour cette raison que les permis de coupe leur seront accordés à moindre coût.
Tomoka s’adressera au Préfet d’Agou et de Kpélé, représentants locaux des autorités du pays, pour savoir comment appliquer la nouvelle loi de conformité.

Deux membres du Comité de Pilotage (CVD-P) de Tomoka seront chargés de ce projet. Nous rappelons le fait que deux membres du CVD-P sont chargés du « Portefeuille Environnement ». L’assistance administrative sera offerte par le Bureau Temporaire du Projet  de Tomoka géré par GuKam.
L’Assistant social mentionné organisera les producteurs locaux de charbon en un groupement spécial.

Investissements
Le travail de l’équipe de Topographes qui doit fournir des cartes d’arbres crédibles pendant un an, coûtera environ 4.000.000 FCFA, soit € 6.098 euros ou us $ 7.390, y compris un montant forfaitaire de 900.000 francs pour les uniformes, panneaux avertisseurs, matériel administratif, et la formation par un botaniste ou spécialiste environnemental de l’Université de Lomé, la capitale.
Les quatre nouveaux inspecteurs on besoin d’uniformes, de vélos, de matériel administratif, d’un appareil photo numérique par équipe, un disque dur externe (pour sauvegarder toutes les données au Bureau Temporaire du Projet  Tomoka) et d’une formation assurée par la gendarmerie. Le coût de tout ceci est estimé à environ 1.500.000 FCFA, soit €2.287 euros ou us $ 2.771
L’investissement total nécessaire est de : 5.500.000 FCFA ou € 8.385 euros ou US $ 10.161 .
Budget Annuel Opérationnel
Les détails ne sont pas élaborés.
Les salaires et frais de déplacement pour quatre Inspecteurs, les Réunions, Télécommunications, Implication de la jeunesse ainsi que le matériel et support administratif s’élèvent à 4.000.000 FCFA, soit € 6.098 euros ou us $ 7.390

Notre proposition de Financement
Tomoka et le Comité Villageois de Développement de Kpékpéta dresseront des plans de financement du coût opérationnel à partir des futurs revenus du Fonds Communautaire qui est en voie. Cependant, ce n’est pas réaliste de présumer que le Canton sera capable de générer les fonds mentionnés durant les quatre prochaines années. C’est pourquoi Tomoka demande l’appui des donateurs privés et des Organisations de Protection Environnementale partout où possible. Il y aura plus de détails à partir du mois  de décembre 2010. Veuillez nous contacter.

   
 

CHARBON CONTREE NATURE : L’un des centaines de producteurs de charbon dans le canton déterre les produits de ses efforts non réglementés. Tomoka compte remplacer le charbon avec l’huile et les briquets moins chers à base du Jatropha, et réglementer l’abattage du bois restant, par  son Programme de Sensibilisation Environnementale.

 

CHARBON CONTRE NATURE : La mesure suivante est de ramasser et d’ensacher les morceaux et ensuite les transporter au point de vente au bord de la piste majeure. Tomoka entend revaloriser la profession et sauvegarder l’environnement naturel au même moment.

 

CHARBON CONTRE NATURE : Les points de vente du charbon comme celui-ci sont répandus à travers tout le Canton. Tomoka est entrain de prendre contact avec les revendeurs et de visiter chacun d’eux à moto. C’est ici le tour du M. Amégadzé,  un des directeurs de GuKam de faire ceci.

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MINI PROJETS DU PROGRAMME 4 : AGRO-INDUSTRIE

MINI PROJET 4.1 : Production de savon par un groupement de femmes – un Projet pilote

Motivation
Le programme agro-industriel de Tomoka est perçu comme un instrument pour l’autonomisation des femmes dans le Canton. Un certain pourcentage de l’huile de Jatropha qui sera obtenue en pressant les graines produites dans les champs locaux sera réservé pour la production de plusieurs variétés de ‘savons naturels fabriqués à l’artisanal’. GuKam a déjà commencé à préparer des recettes pour des processus de production à une petite échelle et semi industrielle.
En octobre 2011, il y aura assez de récoltes provenant des haies et les plantes sauvages à presser pour obtenir quelques milliers de litres d’huiles. La plus grande partie de cette huile serait utilisée pour des ESSAIS & DEMONSTRATION de plusieurs applications. L’une d’elles sera la fabrication du savon. Un groupement des femmes déjà en existence à Kpékpéta va certainement se joindre à de telles activités génératrices de revenus. L’avantage de sélectionner ce groupe en particulier, c’est le fait que ce soit une organisation qui fonctionne bien avec beaucoup d’expériences en coopération, partage des tâches et épargne de l’argent pour le compte du groupe. Ce groupe pourrait devenir un MODELE à suivre par d’autres groupements.

Description
Dorénavant, à partir de Novembre 2011, un groupe MODELE de 7 femmes concentreront leurs activités sur la production de 2 types de savons destinés au milieu rural : le savon de lessive en poudre et en sachets et le savon de toilette en morceaux. Des aspects innovateurs - comme l’usage de parfums naturels agréables  – seront introduits  dans la fabrication des savons de toilette pour les rendre plus attrayants. Tomoka  fera des compensations à l’endroit de femmes qui perdront leurs revenus habituels, parce que occupées à recevoir la formation au cours des 3 premiers mois. Mais ensuite, elles devront être en mesure de faire des revenus  à partir de la vente de leurs nouveaux produits. En Août 2011, la construction d’un atelier et boutique ainsi que l’achat de l’outil de travail et l’équipement débutera pour permettre la production de l’huile en octobre.
En fonction de la croissance de production d’huile qui est déterminée par les récoltes de Jatropha prévues au scénario 4, agriculture (voir Télécharger), plusieurs groupements de femmes vont rejoindre le Programme de fabrication de savon.
Les femmes du Groupe Modèle prendront soin des questions de transfert du savoir-faire et d’expérience. Le second groupement débutera 6 mois plus tard.

L’Assistant communautaire  mentionné dans le Projet de base organisera l’introduction et l’adoption de ce projet de savon. Et le Bureau Temporaire du Projet de Tomoka dirigé par GuKam, fournira tout le soutien administratif et logistique. Il inclut l’acquisition des outils de Presse huile et un équipement comme la machine de Presse manuelle de marque Bieleberg, semblable à celles utilisées par les groupements  des femmes au Mali et en Tanzanie. Deux membres du Comité de pilotage (CVD-P) sont chargés de la supervision de ce mini-Projet. Un savonnier avec beaucoup d’expérience est disposé à former nos femmes. Une telle formation inclura les aspects suivants : le marketing, la distribution et l’administration, les aspects de l’analyse coûts & profits.  C’est la raison pour laquelle ce formateur devrait être engagé pour un an. Il peut de temps à autres prendre part aux expérimentations continues que Tomoka réalise en vue de la production de variétés de savons destinés au milieu urbain et à l’exportation. Chaque groupement de femmes recrutera deux hommes qui travailleront par saison pour assurer la presse des graines de Jatropha. Une activité un peu dure pour les femmes. Le fait pour les femmes d’engager des hommes pour un boulot, constitue une innovation dans le Canton.

Investissements
Les estimations du montant préliminaire démontrent que les investissements en outils, presse manuelle, ingrédients, matériel d’emballage, stockage du savon, dépôt du savon, atelier etc.., seront évalués à 3.500.000 FCFA, soit € 5.336 euros ou US $ 6.466 . Ce montant inclut une somme forfaitaire  de  2,3 million pour l’achat de filtre d’huile, conteneur d’huile (assez large pour fournir 3 groupements de femmes), un simple magasin, et espace de travail pour 3 groupements de femmes. 

Budget Opérationnel pour l’année de démarrage
Le salaire du formateur et la compensation en revenus, pour 2 groupements de femmes (14 stagiaires durant 3 mois) couteront  2.250.000 FCFA, soit € 3.430 euros ou US $ 4.157 .
Le capital de travail par individu est à 65.000 FCFA environ, soit € 100 euro ou US $ 120. Ce montant servira pour l’achat de matière première, matériel d’emballage,  la location d’atelier de travail et ses outils et équipements. Ce capital de travail sera disponible sous forme de prêts dont l’intérêt serait 5 ou 7% par an. Le total du Budget opérationnel sera de 3.160.000 FCFA, soit € 4.817 euros ou US $ 5.838 .

Financement
Le projet de Tomoka a besoin d’un donateur pour commencer ce programme de fabrication du savon. Sa durabilité est garantie par le fait que les groupements qui y participent paieront des frais raisonnables de location, pour l’usage de l’atelier de travail, magasin, équipements. En plus, le prêt (microcrédit)  sera payé avec intérêt. Ce fonds de 910.000 F (14 x 65.000 F) qui va progressivement croitre, constitue en fait le fonds pour le démarrage de la Banque communautaire de Tomoka. Un autre facteur important est le fait que le transfert du savoir-faire aux nouveaux participants sera gratuit. Ceci intègre la méthode de travail et n’exige pas l’intervention d’un service externe après la période de démarrage.

Pour plus d’information : Veuille nous contacter.

   
 

LES EXPERIMENTATIONS DU SAVON par GuKam mettent l’accent sur le savon artisanal à base de l’huile de Jatropha avec ou sans  additifs granulaires produits dans le Canton.

 

LES EXPERIMENTATIONS DU SAVON comme celles montrées ici sont essentiellement axées sur l’usage de colorants naturels. Les essais montreront si elles sont acceptables ou pas.

 

LES EXPERIMENTATIONS DE SAVON : des collègues d’autres pays en développement ont fabriqué des produits qui sont commercialisés en Europe par des boutiques prestigieuses. (Photo prises par des amis bienveillants à l’étranger).

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